Entretien avec Adama SIDIBE lauréat fiction de Clap Ivoire 2017

1-Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Adama Sidibé, j’ai 25 ans, j’aime la musique, le cinéma et le sport.

2-Parlez-nous de votre cursus scolaire ?

Après mes études primaires et secondaires, j’ai obtenu un DUT en informatique à l’Institut CERCO- MALI. Ensuite, j’ai effectué des stages pratiques en techniques de production audiovisuelle (montage, son, caméra et réalisation) au Centre National de la Cinématographie du Mali, à la Télévision Nationale du Mali et à la société Brico Films.

3-Comment êtes-vous venus dans la cinématographie ?

Je peux dire que j’ai toujours été dans la cinématographie car tout petit, j’accompagnais souvent mon père, le réalisateur Boubacar Sidibé dans ses productions et je jouais même dans certains. Il savait que j’aimais son métier mais m’encourageait à poursuivre mes études. Car disait-il « Pour toi, le cinéma est un héritage, si tu l’aimes vraiment, tu feras des films

4-Que voulez-vous dire avec le titre « Le mensonge de Mariam» ?

La multiplication des postes téléviseurs et des nouvelles technologies dans nos foyers, les difficultés de la vie, la recherche de plus en plus difficile du pain quotidien font que les parents ne consacrent plus suffisamment de temps à l’éducation des enfants à travers les traditionnelles veillées de contes qui condamnaient les maux de notre société comme le mensonge.

Le mensonge de Mariam est un film qui montre que le mensonge est une forme de

manipulation qui vise à faire croire ou faire faire à l’autre ce qu’il n’aurait pas cru ou fait, s’il avait su la vérité.

Je souhaite partager cette histoire afin d’illustrer l’adage selon lequel : la vérité finit toujours par triompher.

5-Pouvez-vous nous résumer brièvement votre fiction ?

Mariam, une jeune fille déclare son amour à un jeune homme Madou, il repousse ses avances parce qu’il aime Rokia une autre fille. Madou apprendra à ses dépens qu’une fille frustrée en amour est semblable à une tigresse blessée par un chasseur.

6-En quelle qualité intervient Brico films Formation dans votre réalisation ?

Brico Films formation a pour vocation de former les jeunes aux métiers de l’audiovisuel. Comme beaucoup d’autres jeunes avant moi, ils ont accepté de produire mon premier film.

7-Il n’y a jamais de résultats sans difficultés, alors, quelles sont celles que vous avez rencontrées ?

Dans toutes entreprises humaines, il y a des difficultés mais je préfère les oublier car le film a vu le jour donc seul le résultat compte.

8-Quels sont vos projets à court, moyen et long terme ?

A court terme ; je suis concentré sur mon projet de clap Ivoire qui est pour bientôt. A moyen terme j’espère continuer à faire des films de fiction. Quant au long terme j’aimerais devenir

un grand réalisateur à la trace de mon père pour montrer au public les richesses du patrimoine culturel Malien et africain.

9-A Abidjan, vous rencontrerez d’autres cinéastes de l’espace UEMOA, quelles promesses faites-vous aux Maliens et êtes-vous prêts à relever le défi ?

Je demande au tout puissant de me donner la force de relever le défi qui m’a été confié car je sais que beaucoup de gens crois en moi et je m’efforce de ne pas les décevoir Avec la grâce de Dieu je pense amener le gros lot donc pour cela j’a besoin du soutien de tout le monde Je suis prête a relever ce défis car je crois beaucoup au travail que nous avons abattu afin que ce film soit fait et je crois aussi beaucoup au cinéma Malien

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